Le plus ancien “Meusnois” connu …
Monsieur Néanderthal !
Les découvertes géologiques nous apprennent que des hommes vivaient dans nos contrées, à l’époque Moustérienne. (70 000 à 35000 ans avant J.-C)
Monsieur Néanderthal fait partie d’un peuple nomade qui vit de chasse et de cueillette, pour s’abriter il utilise les possibiités offertes par la nature, mais il est capable aussi de construire des huttes. Il a donc besoin d’outils qu’il taille dans la pierre dure et particulièrement dans le silex.
Les méthodes de débitage apportent la preuve que les tailleurs de silex de cette époque avaient déjà des capacités d’abstraction et d’anticipation, en particulier en ce qui concerne le débitage “Levallois”. L’homme moustérien débitait son outillage sur éclats. Entre ces mains puissantes des outils assez courts, robustes et relativement épais devaient être nécessaires à ses activités quotidiennes.
Sources
- Bulletin de la Sté préhistorique de France (Dr Pradel, vol.60)
- Chasseurs et artisans du Moutérien (J. Jaubert)
- Etudes de génétitiens de l’Institut Max Plank (revue Sciences du 7 mai 2010)
- Tite Live – Histoire romaine livre V.34
Ces bifaces taillés, sont des outils néanderthaliens, découverts dans la campagne meusnoise.
“On a tous, en nous, quelque chose de Néanderthal”
Avant de disparaître l’homme de néanderthal croise l’homo sapiens, les deux groupes se mettent en ménage et ont des enfants. Des études génétiques ont révélé qu’il reste 1 à 3% de gènes issus de Néanderthal dans notre génome.
Par la suite les deux groupes ont divergé jusqu’à la disparition des derniers Néanderthal il y a 30000 ans.
L’homo-Sapiens, notre ancêtre “Cro-Magnon”, a été le témoin (ou l’acteur) de la disparition de Néanderthal jusqu’à se trouver être le seul humain sur terre, il s’épanouit au début des premières glaciations (de 35000 ans à 8000 ans avant
J.-C). Ses descendants se sédentarisent, construisent de petits groupements d’habitats, développent l’agriculture et l’élevage… les outils de pierre s’affinent, l’homme évolue au grè du temps et des migrations.
Jusqu’en 800 ans avant J.-C de nouvelles migrations indo-Européennes, d’etnie celtique, apportent la culture issue du travail de la terre (poteries), puis une rudimentaire métallurgie.
Au centre du territoire Celtes (la Celtique), s’installe la nation élue où résidait le chef suprême. Sur cette “terre du milieu” vit la nation Biturige Cube (Rois du monde), la plus ancienne, la plus brillante et la plus propère des nations gauloises, selon Tite-Live.
Ce territoire biturige Cube qui englobe nos contrées deviendra la province du Berry.
Merci à Jean-Jacques Dutrieux et à Kévin Chartier
Un territoire riche d’histoire
et de trésors touristiques
Eglise Saint Pierre
L’Église Saint Pierre aux liens de Meusnes vous accueille
Spécialiste de vrai roman ou simples touristes à la recherche du beau, du pur, de l’authentique.
Peu de choses nous sont parvenues sur l’histoire de ce sanctuaire rural dont la construction au milieu du XIè siècle (entre 1040 & 1060), plan classique de la basilique romaine, a fait suite à un lieu de culte édifié sans doute en bois après le passage dans la région au IVè siècle de l’Evêque de Tours Saint Martin.
Hervé de Nevers, Seigneur de Saint Aignan avait en 1206 concédé une foire annuelle le 1er Août, fête de Saint Pierre aux Liens, aux moines de l’Abbaye Bénédictine de Baulieu les Loches (37) desservant cette église qui dépendait et ce, jusqu’à 1789 du diocèse de Bourges.
En 1858 elle a été partiellement mise au goût du jour et revêtue à l’intérieur d’une fâcheuse décoration peinte que l’Abbé MARSEAULT, alors curé de Meusnes, a fait disparaître dans le transept et le chœur par la mise à nu de l’appareil dans les années 1956-1958.
Une remarquable restauration a été entreprise par la municipalité sous la direction et l’aide des Monuments Historiques par tranche successives depuis 1981, ayant permis de retrouver l’aspect original et de remettre en valeur l’architecture du moyen âge.
Son parti est simple : nef à vaisseau unique d’ouest en est de 4 travées, croisée carrée surmontée d’une tour et encadrée de passages berrichons dont seul celui du sud semble d’origine, transepts très débordants, chevet à trois absides orientées peu développées en hauteur et voûtées en cul de four.
Mais l’accent doit être mis sur la croisée avec ses quatre arcs en plein cintre, une des remarquables caractéristiques originales de l’Eglise. On se trouve en présence d’une survivance Carolingienne et Préromane au voisinage de la Touraine bâtie en partie en petit appareil.
C’est sans doute la partie la plus intéressante de l’édifice qui a été entièrement classé « Monument Historique » en 1959. De beaux restes de fresques romanes et peintures murales des XIè, XIIIè et XVIè siècle sont visibles aux murs sud et nord de la nef.
Le mobilier se compose d’un Crucifix bois du XVIè siècle, d’une Vierge de Pitié et d’une éducation de la Vierge, groupes pierre du XVIè et d’un Saint Roch statue de pierre du XVIè également.
Nous sommes fiers de posséder au cœur du village cette merveille romane qui fait l’admiration de tous.
Et maintenant bonne visite qui passe par le regard et la découverte.